L’économie circulaire propose de repenser les modes de production et de consommation afin d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles et limiter la production de déchets.
L’économie sociale et solidaire apporte des valeurs complémentaires aux concepts de l’économie circulaire en défendant des principes tels que l’utilité sociale, la coopération et l’ancrage local.
Économie circulaire
Le concept d’économie circulaire est apparu avec la prise de conscience de la raréfaction des ressources naturelles et des impacts négatifs que peuvent avoir nos habitudes de consommation sur l’environnement.
Pour l’ADEME (Agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’économie circulaire est « un système économique d’échange et de production qui vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer notre impact sur l’environnement. Il s’agit de découpler la consommation des ressources de la croissance du PIB tout en assurant la réduction des impacts environnementaux et l’augmentation du bien-être ».
L’économie circulaire englobe de très nombreux secteurs d’activités et peut se décliner au travers de sept logiques de production et de consommation complémentaires.
Les 7 piliers de l’économie circulaire
Approvisionnement durable
L’approvisionnement est la première étape du cycle de vie d’un produit. L’élaboration et la mise en œuvre d’une politique d’achats responsables permettra de réduire les impacts négatifs sur l’environnement : sélection des fournisseurs, amélioration des pratiques des fournisseurs, choix de matières premières équitables ou biologiques, etc.
Écoconception
L’écoconception est une démarche qui consiste à diminuer les impacts environnementaux d’un produit ou service dès sa phase de conception : consommation d’énergie, emballages, quantité de matières, etc.
Écologie industrielle et territoriale
L’écologie industrielle et territoriale est une pratique qui vise à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement en recherchant des synergies entre plusieurs acteurs d’une même zone.
Par exemple, les déchets d’une entreprise peuvent devenir les matières premières d’une autre.
Économie de la fonctionnalité
L’économie de la fonctionnalité consiste à vendre l’usage d’un bien plutôt que le bien lui-même.
Le vélo est un excellent exemple de ce concept. De nombreuses villes permettent aux citadins de louer le fait de se déplacer à vélo. Les vélos sont plus solides et leur durée de vie plus importante que des vélos grand public.
Consommation responsable
La consommation responsable consiste à effectuer ses achats de manière réfléchie en tenant compte de critères environnementaux, économiques et sociaux.
Consultez notre page sur la consommation responsable pour en savoir plus sur le sujet.
Allongement de la durée d’usage
Le réemploi, la réutilisation ou encore la réparation sont des pratiques qui permettent de prolonger la durée vie de nombreux types de produits : textile, électroménager, déco…
Pour en savoir plus, consultez notre page sur le sujet.
Recyclage
Le recyclage consiste à traiter et valoriser des matières contenues dans des déchets.
Consultez notre page sur la gestion des déchets pour en savoir plus sur le recyclage.
Économie sociale et solidaire
Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) est né de la fusion de deux autres concepts : l’économie sociale et l’économie solidaire, deux mouvements complémentaires.
L’ESS regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement.
Les bénéfices économiques de l’ESS sont prioritairement réinvestis dans de nouveaux projets d’utilité sociale et ne sont pas destinés à l’accumulation de richesses individuelles.
Économie sociale
L’économie sociale se définit par les statuts juridiques des structures qui la composent : associations, coopérations, mutuelles, fondations.
Ces structures donnent la priorité à l’homme plutôt qu’au capital et impliquent une gestion collective des organisations. L’économie sociale doit ses origines au mouvement ouvrier du XIXe siècle qui contestait la logique productiviste de la révolution industrielle. Face à leurs conditions de vie précaires, les travailleurs se sont organisés et ont créé des sociétés de secours mutuels, des comptoirs alimentaires et des coopératives de production.
Économie solidaire
L’économie solidaire rassemble les organisations dont l’objectif premier est l’utilité sociale. Elle est née dans les années 1970 pour répondre aux besoins des populations touchées par le chômage et l’exclusion sociale.
Les acteurs de l’économie solidaire apportent des réponses à travers les structures d’insertion par l’activité économique (IAE) et l’entrepreneuriat social. Ils proposent également d’autres façons de produire, de consommer et d’échanger.
En plaçant l’humain au cœur de son activité, l’ESS est porteuse d’un véritable projet de société, positif pour l’emploi et le développement des territoires.
En 2015, elle représentait :