Menu

Les labels environnementaux Comment s'y retrouver ?

Un label est un symbole apposé sur des produits pour garantir le respect de normes liées à l’environnement, la santé humaine, les droits sociaux, ou encore le respect du bien-être animal.

Nous avons regroupé une cinquantaine de labels, répartis dans 8 catégories, afin de vous permettre d’identifier les produits et services qui respectent ces valeurs :

  • Alimentation responsable
  • Commerce équitable
  • Cosmétique responsable
  • Gestion durable des forêts
  • Informatique et électronique
  • Matériaux et produits de la maison
  • Mode responsable
  • Tourisme responsable

Chaque label est doté d’un cahier des charges listant des critères d’évaluation qui sont ensuite contrôlés par un organisme certificateur.

Les acteurs qui souhaitent faire certifier un produit ou service doivent respecter un certain nombre de critères obligatoires, d’autres étant optionnels. Si l’évaluation est positive, les produits et services évalués pourront utiliser le symbole du label.

Filtres :

<img class=lazy src=

AB (Agriculture Biologique)
et Eurofeuille (Bio Européen)

Alimentation responsableCosmétique responsable

Crée en 1985, le label français AB répond depuis 2010 au même cahier des charges que celui du label européen.

La présence sur l’étiquetage de ces logos assure le respect du règlement sur l’agriculture biologique de l’Union européenne. Le logo  doit être systématiquement accompagné de précisions sur le lieu de production des matières premières agricoles composant le produit (Agriculture UE ou Agriculture non UE).

Quels sont les engagements ?
  • Depuis 2010, le label bio français repose sur les mêmes exigences que le label bio européen.
  • Seul le label européen est obligatoire : le label français continue d’être affiché uniquement parce qu’il est plus connu des consommateurs.
  • Avant 2010, le label AB reposait sur des conditions plus strictes : ses critères ont malheureusement été assouplis avec la nouvelle réglementation européenne de 2010.
  • Ces labels garantissent que les cultures se font sans pesticides chimiques ni traitements chimiques avant et après récolte.
  • Les animaux sont nourris d’une alimentation sans pesticides. Cependant, un produit transformé bio peut contenir jusqu’à 5% d’ingrédients non bio.
  • Les OGM sont interdits mais un seuil fortuit pouvant aller jusqu’à 0,9% est toléré.
  • Dans les élevages, les traitements hormonaux sont interdits et le recours aux antibiotiques est limité : 3 traitements antibiotiques par an.
  • Depuis 2010, le nouveau règlement autorise les exploitations à produire à la fois du bio et du non-bio.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet de l’Agence bio

Les textes réglementaires relatifs à l’agriculture biologique

<img class=lazy src=

Agri éthique

Alimentation responsableCommerce équitable

Depuis 2013, l’ambition d’Agri éthique est de changer les pratiques commerciales conventionnelles en créant des partenariats entre les acteurs de chaque filière agroalimentaire.

Garantir le revenu des agriculteurs français, préserver l’emploi local et soutenir les pratiques sociétales et environnementales responsables sont les objectifs du label Agri-Éthique.

Quels sont les engagements ?

Volet économique – contractualiser des engagements réciproques dans la filière et garantir le revenu des agriculteurs français

Le label Agri éthique se construit sur un socle économique durable :

  • Tous les acteurs de la filière deviennent partenaires.
  • Mise en place de contrats d’achat sur plusieurs années en garantissant un prix rémunérateur à l’agriculteur.
  • Regroupement de tous les acteurs pour un partage d’expériences et de compétences.

 

Volet environnemental et sociétal – s’engager dans une politique environnementale et sociale de progrès

  • Fonds de développement destiné à financer les projets collectifs des agriculteurs (technique, environnement, social, bien-être animal).
  • Approvisionnement local et durable.
  • Lutte contre le gaspillage alimentaire.
  • Économies d’énergies et d’eau.
  • Réduction de la pollution.
  • Gestion des déchets.

 

Volet transmission des valeurs – communiquer et sensibiliser 

Les acteurs des filières Agri éthique ont une communication et une information transparente vis-à-vis des consommateurs sur l’organisation de la filière.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Agri éthique

Le cahier des charges du label.

<img class=lazy src=

Ange Bleu

Informatique et électroniqueMatériaux et produits de la maison

Le label Ange Bleu a été créé en 1978 à l’initiative du gouvernement allemand. Il garantit que les produits respectent l’environnement tout au long de leur cycle de vie.

Les normes fixées par l’Ange bleu fournissent des orientations aux fabricants et aux entreprises commerciales lorsqu’ils souhaitent améliorer les performances environnementales de leurs produits et services.

Quels sont les engagements ?

Critères de base

  • Économiser les ressources lors de la production.
  • Matières premières produites de manière durable.
  • Utiliser moins de ressources lors de leur utilisation ou de leur élimination parce qu’elles sont, par exemple, particulièrement efficaces sur le plan énergétique.
  • Restriction de substances dangereuses : le produit ne peut pas contenir de substances ou de mélanges classés toxiques, cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction, polluantes pour l’eau, etc.
  • Être durable et facile à réparer.
  • Être facile à recycler et générateurs d’impacts faibles sur le sol, l’eau et l’air, et de faibles émissions sonores.

Des critères spécifiques s’ajoutent également à chaque produit.

 

Efficacité à l’utilisation

  • Un minimum d’efficacité est requis en termes de rendement, de résistance à l’eau, de résistance, de temps de séchage, de résistance à la lumière, d’élasticité, etc.
Pour aller plus loin !

Pour connaître la liste des produits concernés par le label, vous pouvez consulter :

Le site internet Ange Bleu

<img class=lazy src=

Artysanal

Alimentation responsable

Artysanal est un label qui définit des critères environnementaux, sociaux et économiques pour la pêche artisanale au niveau international. Il permet ainsi aux consommateurs d’identifier des produits issus d’une pêche responsable, respectueuse des Hommes, de la ressource et de l’environnement.

Quels sont les engagements ?

Le label Artysanal intègre des aspects environnementaux ainsi que des aspects sociaux et économiques tels que préconisés par le code de Conduite pour une Pêche Responsable des Nations Unies.

Il est fondé sur l’idée de « meilleurs efforts » au sein des pêcheries. Il s’agit d’une approche de pêche responsable globale s’appuyant sur des éléments qualitatifs permettant d’évaluer les efforts environnementaux, sociaux et économiques au sein des pêcheries.

Cette évaluation porte sur trois piliers :

  • Prélever sans mettre en danger la ressource.
  • Respecter les Hommes et leurs droits fondamentaux.
  • Permettre aux pêcheurs artisans de vivre dignement de leur activité.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Artysanal.

Le code de Conduite pour une Pêche Responsable des Nations Unies.

<img class=lazy src=

ASC (Aquaculture Stewardship Council)

Alimentation responsable

L’ASC est une ONG indépendante fondée en 2010 par le WWF (World Wildlife Fund) et l’IDH (The Sustainable Trade Initiative) afin de gérer les normes mondiales pour une aquaculture responsable.

Les huit référentiels ASC qui existent à ce jour couvrent 12 espèces : saumons, crevettes, tilapias, pangasius, truites d’eau douce, ormeaux, bivalves (huîtres, moules, palourdes et pétoncles) et liches/cobias.

Quels sont les engagements ?

Les référentiels de l’ASC couvrent des principes et critères visant à réduire l’impact socio-environnemental de l’aquaculture :

  • Conformité juridique (respect de la loi, autorisation légale d’exercer).
  • Préservation de l’environnement naturel et de la biodiversité.
  • Préservation des ressources en eau et de sa qualité.
  • Préservation de la diversité des espèces et des populations sauvages (en empêchant, par exemple, les évasions qui pourraient menacer le poisson sauvage).
  • Utilisation responsable de l’alimentation animale et d’autres ressources.
  • Préserver la bonne santé des animaux et leur prodiguer des soins (pas d’utilisation superflue d’antibiotiques ou de produits chimiques).
  • Responsabilité sociétale (pas de travail des enfants, santé et sécurité des travailleurs, liberté de réunion, relations avec la collectivité).

 

Chaque entreprise qui intervient dans le traitement du produit le long de la chaîne d’approvisionnement doit être certifié CGO (Chaîne de garantie d’origine). Le certificat CGO atteste que les produits sont traçables et séparés des produits non-certifiés. Il s’articule autour de 5 principes clés que toutes les entreprises candidates à la certification doivent appliquer :

  • Approvisionnement effectué auprès d’un fournisseur certifié.
  • Produits certifiés identifiables.
  • Produits certifiés sans mélanges.
  • Produits traçables et quantités enregistrées.
  • Organisations disposant d’un système de gestion.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet de l’ASC

Le référentiel du label

Le référentiel Chaîne de garantie d’origine

<img class=lazy src=

ATES (Association pour le Tourisme Équitable et Solidaire)

Commerce équitableTourisme responsable

L’ATES (Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire) est un réseau d’acteurs et de spécialistes du tourisme équitable et solidaire créé en 2006. L’association oeuvre pour faire du voyage un levier de développement et de solidarité internationale.

Le label Tourisme Équitable et Solidaire de l’ATES évalue les pratiques des opérateurs de voyages équitables et solidaires et des structures d’accueil touristique en France.

Quels sont les engagements ?

Les opérateurs sont évalués sur un référentiel de 57 critères dont 7 sont obligatoires et qui portent sur la gestion de la structure, la gestion de l’activité touristique, et la gestion des partenariats.

 

Les critères obligatoires :

  1. Respect des principes de l’économie sociale et solidaire (ESS).
  2. Pratiques environnementales vertueuses.
  3. Temps de rencontre et d’échange avec la population du territoire et les acteurs de la vie locale.
  4. Préservation et valorisation du patrimoine naturel et culturel local.
  5. Relations durables nouées avec les partenaires et prestataires.
  6. Prix d’achat des prestations de services juste et équitable.
  7. Soutien à des projets et actions solidaires.

 

D’autres critères

  • L’opérateur s’engage dans une démarche de respect de l’environnement.
  • L’opérateur mène des actions de sensibilisation et de communication : conférences, salons, interview.
  • L’opérateur et ses partenaires s’engagent à ce qu’une rémunération équitable et concertée soit versée à chaque personne travaillant dans l’accueil des voyageurs.
  • L’opérateur veille à valoriser l’implication des femmes dans l’activité touristique.
  • Les séjours sont encadrés prioritairement par des accompagnateurs locaux.
  • L’opérateur limite les groupes à 12 personnes (sauf voyages scolaires) afin de favoriser la rencontre avec les populations locales.
  • L’opérateur privilégie les hébergements proches ou chez l’habitant: en village, en gîte…
  • Le séjour a été coconstruit avec les partenaires locaux responsables de l’activité touristique.
  • L’opérateur noue des relations durables avec ses partenaires locaux.
  • L’opérateur et/ou ses partenaires déterminent le prix des voyages de manière à dégager une marge affectée à un fonds de développement. Ce dernier participe au financement de projets locaux répondant à l’intérêt collectif.
  • L’identification et la mise en œuvre des projets de développement sont menées par des organisations locales en concertation avec les populations bénéficiaires et leurs représentants.
  • Les partenaires sont associés à la définition des outils de communication les concernant.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet de ATES

Le guide méthodologique des évaluations

<img class=lazy src=

ATR (Agir pour un Tourisme Responsable)

Tourisme responsable

ATR (Agir pour un Tourisme Responsable) est une association créée en 2004. Le label ATR est attribué aux opérateurs de voyage qui démontrent leurs engagements pour un tourisme responsable, à la fois respectueux de la planète et de ses habitants.

Quels sont les engagements ?

Transparence, partenariat et cohérence sont les trois axes du label ATR, décliné en seize critères. Il est destiné à tous les opérateurs de voyage qui souhaitent structurer et faire reconnaître leur engagement dans le tourisme responsable.

 

Axe 1 : Transparence

  • Informer le client des engagements pris par la direction de l’entreprise dans le cadre de la démarche ATR.
  • Informer le client sur les bonnes pratiques du tourisme responsable et sur le modèle économique du tour opérateur.
  • Informer le client sur les enjeux liés à la destination.
  • Informer le client sur les bonnes pratiques à adopter au niveau des destinations fragiles.
  • A leur retour, interroger les clients sur les aspects liés au tourisme responsable du voyage.

 

Axe 2 : Partenariat

  • Effectuer une analyse de ses différents prestataires pour les classer par ordre de priorité et préciser la durée du partenariat avec chacun d’entre eux.
  • Mettre en place une convention de partenariat avec ses prestataires. Cette convention décrit clairement les engagements des deux parties en matière de collaboration.
  • Faire un bilan annuel avec ses prestataires, au minimum les prioritaires.
  • Échanger avec les prestataires, au minimum les prioritaires, afin d’identifier avec eux leurs problématiques en matière d’accompagnement et de suivi.
  • Échanger avec les prestataires sur les bonnes pratiques sociales et environnementales qu’ils pourraient adopter au niveau de leur structure.
  • Échanger avec les prestataires sur la sensibilisation de  leurs propres fournisseurs en matière de bonnes pratiques sociales et environnementales.

 

Axe 3 : Cohérence

  • Informer le personnel des développements en termes de tourisme responsable de l’entreprise.
  • Développer et diffuser une politique de gestion environnementale au sein de l’entreprise.
  • Appliquer une politique de gestion environnementale et évaluer l’empreinte carbone de l’entreprise.
  • Mettre en place des actions sociales pour les salariés qui vont au-delà de la règlementation nationale.
  • Participer au développement des populations locales au niveau des zones visitées.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet ATR

Le cahier des charges du label

<img class=lazy src=

BDIH

Cosmétique responsable

Le BDIH est une association à but non lucratif fondée en 1951. Elle conseille ses membres sur les questions de fabrication et de commercialisation de produits cosmétiques, de compléments alimentaires, de produits médicaux et de médicaments en vente libre.

L’association a développé une norme, en concertation avec des fabricants de cosmétiques et octroie une certification « cosmétiques naturels contrôlés » aux produits répondants aux critères de la norme.

Quels sont les engagements ?

L’évaluation se fonde sur le cahier des charges COSMOS, référence au niveau européen.

 

Matières premières

  • Culture biologique contrôlée en considérant la qualité et la disponibilité.
  • Cueillette sauvage biologique contrôlée.
  • Matières premières issues autant que possible du commerce équitable et de projets du tiers-monde.
  • Interdiction des colorants organiques synthétiques.
  • Interdiction des substances aromatiques synthétiques.
  • Interdiction des matières premières éthoxylées.
  • Interdiction de la silicone.
  • Interdiction de la paraffine et autres produits dérivés du pétrole.

 

Protection des animaux

  • Interdiction de tests sur des animaux, de la production à la commercialisation.
  • Interdiction d’utiliser des matières premières issues de vertébrés morts (graisse de baleine, huile de tortue, huile de vison, graisse de marmotte, graisse animale, collagène animal et cellules nouvelles).

 

Conservation
Pour la sécurité microbiologique des produits, seuls certains conservateurs à l’état naturel sont autorisés :

  • Acide benzoïque, ses sels et éthylester.
  • Acide salicylique et ses sels.
  • Acide sorbique et ses sels.
  • Alcool benzyl.
  • En cas de recours à ces conservateurs, il est obligatoire d’ajouter « conservé avec … ».

 

Compatibilité avec l’environnement

  • Procédés de fabrication respectueux de l’environnement.
  • Exploitabilité optimale des matières premières et des produits finis.
  • Emballages économes, respectueux de l’environnement et recyclables.
  • Maintien des bases vitales naturelles.
  • Il n’est pas permis de désinfecter les matières premières organiques et les produits finaux cosmétiques au moyen de rayonnement radioactif.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet BDIH

Le cahier des charges COSMOS

<img class=lazy src=

Bio Cohérence

Alimentation responsableCosmétique responsable

Le Label Bio Cohérence a été créé en 2010 afin de conserver les conditions plus strictes de l’ancien label AB qui ont été assouplies avec la nouvelle réglementation européenne.

La certification bio européenne est un prérequis pour obtenir la certification Bio Cohérence.

Quels sont les engagements ?

Le cahier des charges Bio Cohérence comporte des règles qui s’ajoutent au règlement européen des productions biologiques, garantissant une exigence et une cohérence renforcées.

Voici quelques exemples de garanties Bio Cohérence :

  • Les Fermes doivent être 100% bio (ou en conversion) : la mixité bio et non bio est interdite contrairement au label européen Eurofeuille.
  • La taille des élevages est limitée pour respecter les conditions de vie des animaux.
  • Des critères sur le bien-être animal sont pris en compte comme l’encadrement des conditions de transport et d’abattage, les lieux de vie adaptés, etc.
  • Respect de la saisonnalité des produits et interdiction de proposer des produits et légumes issus de serres chauffées.
  • La distribution des produits Bio Cohérence doit être effectuée en local, en vente directe ou en magasins spécialisés bio à un maximum de 80 kms.
  • Les produits doivent être produits et transformés en France.
  • Interdiction des semences génétiquement modifiées (OGM – CMS).
  • D’un point de vue social, le label interdit le recours aux travailleurs détachés.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Bio Cohérence

Le cahier des charges du label

<img class=lazy src=

Biologique, Français, Équitable

Alimentation responsableCommerce équitable

Le label Biologique, Français, Équitable a été créé par le groupe Picard et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB). Il s’agit d’un label paysan qui vise à garantir aux consommateurs que les légumes sont biologiques, produits en France et distribués localement. Il garantit aux paysans un prix rémunérateur et une relation commerciale équitable.

Le label est pour le moment apposé sur les 4 légumes de la gamme bio Picard (courgette, maïs, haricot vert, carotte).

Quels sont les engagements ?
  • Des produits sans pesticides ni engrais chimiques de synthèse et sans OGM.
  • Origine française des produits.
  • Contrat renouvelable sur une durée d’au moins 3 ans avec les producteurs permettant de limiter l’impact d’éventuels aléas économiques et d’assurer la pérennité de leur ferme.
  • Paiement par Picard d’un prix rémunérateur pour les paysans, établi sur la base des coûts de production : ce prix intègre la juste rémunération des agriculteurs au prorata des heures travaillées.
  • Marge permettant aux producteurs d’investir dans leurs outils de production et de commercialisation, dans les aléas et risques, notamment climatiques, avec lesquels ils doivent composer.
  • Discussion annuelle du prix, sur la base d’indicateurs identifiés et validés par les producteurs, afin de limiter le risque d’une déconnexion entre les coûts de production et les prix de vente.
  • Picard reversera également aux organisation de producteurs 1% du chiffre d’affaires réalisé sur les ventes des produits pour leurs projets collectifs.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

La page internet du label BFE

Le cahier des charges du label BFE

<img class=lazy src=

Biopartenaire

Alimentation responsableCommerce équitable

Le label Biopartenaire est né en 2002 afin d’éviter les dérives liées au développement du marché bio et ainsi mettre en avant les bonnes pratiques.

Son but est de revendiquer un rééquilibrage des échanges commerciaux et le respect de critères environnementaux et qualitatifs de l’agriculture biologique.

Quels sont les engagements ?

Le contrôle se fonde sur deux référentiels que les opérateurs peuvent choisir en fonction de leur activité : le référentiel FiABLE et le référentiel FAIR FOR LIFE.

 

Être en conformité avec la réglementation bio

  • Tout produit doit avoir obligatoirement été contrôlé et certifié AB ou Eurofeuille.
  • Le ou les contrôle(s) annuel(s) portent sur l’ensemble du système de production : parcelles agricoles, lieux de stockage, outils de transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes, etc.

 

Contractualiser des engagements réciproques dans la filière

  • Un partenariat durable doit être établi avec les producteurs, concrétisé par des contrats d’achat pluriannuels.
  • Les contrats poussent les partenaires à s’entendre sur les prix et les quantités.
  • L’engagement doit être d’au minimum 3 ans.

 

Assurer un revenu juste aux producteurs

  • Des contrats pluriannuels garantissent ces engagements réciproques.
  • Il est obligatoire d’organiser des discussions régulières (au moins annuellement) sur les prix d’achat en tenant compte des coûts de production, des caractéristiques liées au terroir et au climat ainsi que de la qualité des produits et du contexte du marché.

 

Dynamiser l’économie locale par un programme de développement concerté

Il s’agit d’engager, avec les producteurs, un programme de développement sur la base d’améliorations techniques visant à assurer la pérennité de l’activité ainsi que la qualité des produits.

 

Instaurer un dialogue continu et de la solidarité entre les partenaires

Les opérateurs peuvent et se doivent de mettre à disposition des moyens techniques, juridiques voire financiers en fonction des besoins exprimés par les partenaires.

 

S’engager dans une politique sociale et environnementale de progrès

Sur l’ensemble des filières, les partenaires (producteurs, coopératives, entreprises de transformation etc.) doivent mettre en place une politique de responsabilité sociétale et environnementale de progrès : bien être des salariés, de leur santé, impact environnemental de l’unité de production, etc.

 

Réserver les produits labellisés aux circuits spécialisés

En France, le label ne peut être présent que sur des produits qui seront présents en magasins spécialisés biologiques et assimilés.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Biopartenaire

Le référentiel FiABLE.

Le référentiel FAIR FOR LIFE

<img class=lazy src=

BioRe

Commerce équitableMode responsable

Le projet bioRe comprend 2 labels :

  • Le label bioRe Sustainable Cotton est apposé sur les produits qui utilisent du coton produit selon les critères de bioRe. Ce coton est cultivé en respectant l’environnement et les conditions de travail des producteurs.
  • Le label bioRe Sustainable Textiles certifie les produits fabriqués à partir du coton bioRe. Ces produits doivent également respecter les exigences environnementales et sociales sur l’ensemble de la chaîne de production.
Quels sont les engagements ?

Coton biologique et commerce équitable
Le projet bioRe fournit un accompagnement aux producteurs sur l’agriculture biologique

  • Formations et conseils sur les principes et méthodes de la culture biologique du coton.
  • Programmes de prêts.
  • Représentation des producteurs garantie.
  • Respect des droits de l’homme, interdiction du travail

 

Justice économique

  • Les producteurs reçoivent un engagement de 5 ans pour l’achat d’au minimum 80% de la production totale.
  • bioRe garantit un rachat premium.
    Cela consiste à racheter 15% plus cher le coton des producteurs sur la base des prix moyens des 5 dernières années.

 

Environnement

  • Élimination des substances toxiques dans la production.
  • Interdiction des OGM.

 

Transparence

  • Traçabilité garantit sur l’ensemble de la chaîne de production pour les vêtements labellisés bioRe Sustainable Textiles.

 

Innovation

  • Réduction des émissions de CO2 en recourant aux biogaz et autres alternatives.
  • Neutralité carbone.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

La norme bioRe Sustainable Cotton

La norme bioRe Sustainable Textiles

<img class=lazy src=

Clef Verte

Tourisme responsable

Le label Green Key a été créé en 1994 au Danemark. L’association Teragir développe ensuite la version française en 1998, Clef Verte. De par le nombre d’établissements labellisés et son antériorité, il est le premier label de tourisme durable international pour l’hébergement touristique et la restauration.

Hôtels, campings, gîtes, meublés de tourisme, chambres d’hôtes, résidences de tourisme, villages et centres de vacances, auberges de jeunesse, restaurants, s’engagent dans une démarche environnementale performante avec pour objectif d’évoluer en permanence vers de meilleures pratiques.

Quels sont les engagements ?

Les critères d’évaluation pour obtenir le label Clef Verte dépendent du type d’établissement : hôtels, restaurants, chambres d’hôtes, campings, etc. De manière générale, les établissements devront prouver leur engagement sur les critères suivants :

 

Politique environnementale

  • Gestion environnementale générale.
  • Formation des employés.
  • Responsabilité sociale.
  • Sensibilisation à l’environnement : information aux hôtes, activités nature, affichage d’éco-gestes.

 

Gestion de l’eau

  • Gestion de la ressource et assainissement.
  • Capacités des robinetteries.
  • Arrosage.

 

Gestion des déchets

  • Tri des déchets.
  • Réduction des volumes.

 

Gestion de l’énergie

  • Gestion des ressources.
  • Chaleur et rafraîchissement.
  • Équipement domestique.
  • Éclairage

 

Achats responsables

  • Alimentaire.
  • Entretien.
  • Papeterie.
  • Mobilier.
  • Autres achats.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Clef Verte

Les critères d’évaluation du label

<img class=lazy src=

Cosmébio

Cosmétique responsable

Le label Cosmébio permet de distinguer quels sont les cosmétiques naturels ou bio. Il ne se concentre pas exclusivement sur la formule des produits, il garantit également tout ce qu’il y a autour et couvre ainsi tout le cycle de vie du produit :

  • Origine des matières premières, pour encourager un approvisionnement éthique et durable.
  • Procédés de transformation doux et non polluants.
  • Fabrication du produit fini (composition propre, emballage, stockage).
  • Étiquetage transparent et communication responsable.

Il se fonde sur le cahier des charges COSMOS, référence au niveau européen.

Quels sont les engagements ?

Les critères généraux du label Cosmébio

  • Respect du principe de précaution : lorsque l’on a la preuve scientifique qu’un ingrédient, une technologie ou un procédé présente un risque pour la santé ou l’environnement, on met en place des précautions particulières en attente de mesures d’interdiction.
  • Nanoparticules interdites (exception faite avec des conditions strictes pour les filtres solaires, faute d’alternative).
  • OGM et dérivés d’OGM interdits.
  • Irradiations interdites.
  • Interdiction des tests sur animaux pour les produits finis et les ingrédients (valable pour tous les cosmétiques en Europe).

 

Pourcentages d’origine naturelle et bio

  • Au moins 95% d’ingrédients d’origine naturelle sur tout le produit (pour les cosmétiques naturels et bio).
  • Au moins 95% d’ingrédients bio parmi ceux qui peuvent être bio (pour les cosmétiques bio uniquement).
  • Au moins 20% d’ingrédients bio sur tout le produit (c’est-à-dire en prenant en compte l’eau et les minéraux qui, pour rappel, ne sont pas bio, et représentent généralement 60 à 80% du produit).

 

Origine et transformation des ingrédients

  • Eau : doit être potable, de source, obtenue par osmose, distillée ou de mer.
  • Minéraux : doivent être obtenus sans modification chimique et être au maximum extraits via des processus respectueux de l’environnement.
  • Agro-ingrédients (= ingrédients d’origine végétale, animale et microbienne) physiquement transformés.
  • Agro-ingrédients chimiquement transformés.

Le label Cosmébio garantit également l’absence d’ingrédients nocifs pour la santé ou pour l’environnement via l’interdiction des procédés permettant leur existence.

 

Ingrédients d’origine animale

Les agro-ingrédients d’origine animale sont autorisés uniquement :

  • S’ils sont produits naturellement par un animal et ne constituent pas une partie de cet animal.
  • S’ils ont été obtenus par le biais d’un processus physique autorisé.
  • S’ils n’entraînent pas la mort de l’animal concerné.

 

Emballage des cosmétiques

Le cahier des charges COSMOS encourage l’éco-conception des emballages afin de minimiser les impacts sur l’environnement et préserver la biodiversité.

  • Réduction de la quantité de matériau utilisée.
  • Augmentation de la quantité de matériaux recyclables et recyclés.
  • Matériaux autorisés : bois, verre, aluminium, plastique (uniquement PE, PET, PP et PETG), carton, PLA et tout autre matériau 100% naturel.
  • Matériaux interdits : PVC et autres plastiques chlorés, polystyrène et autres plastiques contenant du styrène, et matières produits à partir d’OGM.
  • Gaz propulseurs autorisés : air, oxygène, azote, dioxyde de carbone et argon.
  • Tissus autorisés, lesquels doivent être bio si le cosmétique est bio.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Cosmébio

Le cahier des charges COSMOS

<img class=lazy src=

Cradle to Cradle

Cosmétique responsableMatériaux et produits de la maisonMode responsable

Fondé en 2012, le label Cradle to Cradle contrôle que les produits sont fabriqués de façon plus sûrs et plus durables tout en étant en mesure de participer à l’économie circulaire. Le principe de base est que le gaspillage est un concept inconcevable et que chaque élément quel qu’il soit peut servir, à terme, de ressource à un système ou un organisme.

Quels sont les engagements ?

Pour obtenir la certification C2C, un produit doit satisfaire à des exigences réparties en cinq catégories (les exigences varient selon les niveaux de certification souhaités) :

  • Matériaux sains : Tous les constituants d’un produit doivent être connus dans le détail et seront évalués selon leurs propriétés toxicologiques et éco-toxicologiques.
  • Réutilisation matières : Soit le produit fait déjà partie d’un cycle technologique, soit il fait déjà partie d’un cycle biologique, sinon on établit un plan d’action (selon le niveau de certification). Un indice de recyclabilité est déterminé.
  • Énergie renouvelable : Collecte d’informations concernant la quantité totale d’énergie utilisée dans la production et la proportion de cette énergie fournie par des sources d’énergie renouvelables.
  • Gestion de l’eau : La société en cours de certification s’engage sur des principes qui visent à avoir un usage et une attitude responsables envers l’eau. Le but est d’établir un système qui gère l’eau et améliore sa qualité, à tel point qu’elle est meilleure après usage qu’avant.
  • Responsabilité sociétale : La société en cours de certification s’engage sur des principes sociaux et son adhésion à ces principes est vérifiée par un tiers.

 

Il existe 5 niveaux de certification des produits par ordre d’exigence : basique, bronze, argent, or, platine. L’objectif étant de mettre en place des mesures de progrès continu.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Cradle to Cradle

Le référentiel du label

Les 5 niveaux de certification

<img class=lazy src=

Cruelty Free PETA

Cosmétique responsable

Le label Cruelty Free PETA atteste que les entreprises utilisant ce label n’effectuent pas de tests sur les animaux n’utilisent pas d’animaux dans la formule ou le produit fini. Il a été créé par PETA, association pour un traitement éthique des animaux, ayant pour objectif de faire reconnaître et de protéger les droits de tous les animaux.

Quels sont les engagements ?

Le cahier des charges du label PETA Cruelty Free certifie :

  • La marque dans sa totalité.
  • L’absence de test sur animaux au niveau des ingrédients et des produits finis.
  • L’absence de matière d’origine animale (exemple : miel, cire d’abeille).
  • L’absence de tests sur animaux sur les marchés étrangers.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet PETA

<img class=lazy src=

Demeter

Alimentation responsableCosmétique responsableMode responsable

La certification Demeter couvre une gamme complète de produits, allant des produits agricoles bruts (fruits, légumes, céréales, viandes, etc) aux produits transformés alimentaires, cosmétiques et textiles.

Tout comme l’agriculture biologique, l’agriculture biodynamique refuse l’emploi de produits chimiques de synthèse en agriculture, d’additifs de synthèse et de procédés chimiques lors de la transformation des produits agricoles.

Quels sont les engagements ?

La certification bio européenne est un prérequis pour obtenir la certification Demeter. La certification Demeter est plus strict que le règlement européen.

  • Pour les domaines agricoles, la certification Demeter exige, en plus du respect du règlement bio européen, la conversion de l’ensemble des
    surfaces du domaine en bio et en biodynamie.
  • La présence sur le domaine de ruminants ou d’équidés est à favoriser pour l’équilibre du domaine agricole.
  • Au moins 50 % de l’alimentation doit être produite sur le domaine agricole ou en collaboration avec un autre domaine Demeter.
  • Au moins 2/3 des besoins annuels doivent être d’origine Demeter, le tiers restant devant impérativement être de qualité bio.
  • Les sous-produits d’origine industrielle sont interdits dans l’alimentation.
  • L’écornage des animaux est interdit, ainsi que la coupe du bec des volailles, de la queue et des dents des animaux.
  • Les produits transformés doivent se composer à 90 % d’ingrédients certifiés Demeter, et les 10 % restant doivent être certifiés bio.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Demeter

Les cahiers des charges du label

<img class=lazy src=

Ecocert

Commerce équitableCosmétique responsableMatériaux et produits de la maisonMode responsable

Ecocert est une entreprise française créée en 1991 spécialiste de la certification de produits (alimentation, entretien, textile, cosmétique, etc.) sur la base d’un grand nombre de référentiels. L’entreprise a également développé son propre label qui se décline sur plusieurs catégories de produits : textile, cosmétique, commerce équitable, etc.

Quels sont les engagements ?
  • Interdiction d’utiliser des dérivés de pétrole, des colorants et des parfums artificiels.
  • Interdiction d’utiliser certains produits dangereux pour l’environnement.
  • Interdiction des emballages constitués de plastiques potentiellement toxiques (ex : le PVC).
  • Procédés de production et de transformation respectueux de l’environnement et de la santé humaine.
  • Utilisation responsable des ressources naturelles.
  • Absence d’OGM.
  • Gestion responsable des ressources naturelles.
  • Promotion de l’utilisation d’ingrédients d’origine naturelle ou biologiques.
  • Utilisation de fibres naturelles ou de fibres issues de matériaux renouvelables ou recyclés.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Ecocert

<img class=lazy src=

Ecolabel européen

Cosmétique responsableInformatique et électroniqueMatériaux et produits de la maisonMode responsableTourisme responsable

L’Écolabel européen est un label créé en 1992 par la Commission Européenne afin de stimuler le développement et la valorisation de biens et services plus respectueux de l’environnement et de la santé tout au long du cycle de vie (de l’extraction des matières premières à leur utilisation, en passant par leur fabrication).

Il couvre une trentaine de catégories de produits : détergents, papier, peinture, cosmétiques à rincer, hébergements touristiques, etc.

Quels sont les engagements ?

Pour chaque catégorie de produits et services couverts par l’Écolabel européen, la Commission européenne a élaboré des référentiels, qui résultent d’un travail mené en lien avec les différentes parties prenantes (ONG, associations de protection de l’environnement, consommateurs, industriels, institutionnels…) et sur la base d’études scientifiques (approche cycle de vie, multi-critères…). Ces référentiels prennent en compte le cycle de vie complet des produits (de l’extraction des matières premières à la fin de vie).

Les critères définis pour une catégorie de produit vont porter sur les impacts environnementaux du produit.

  • Incidences sur l’environnement les plus significatives, en particulier l’incidence sur le changement climatique.
  • Incidence sur la nature et la biodiversité, la consommation d’énergie et de ressources.
  • Production de déchets.
  • Émissions dans tous les milieux de l’environnement.
  • Pollution liée aux effets physiques ainsi que l’utilisation et le rejet de substances dangereuses.
  • Absence de semences d’OGM ou encore les critères sur l’approvisionnement en fibres issues de forêts gérées durablement.
  • Des critères sociaux (conditions de travail) sont appliqués dans certains référentiels (par exemple : textile, chaussures, ordinateurs).
  • Des critères santé sont abordés notamment les impacts sur la qualité de l’air intérieur et sur la santé humaine.

 

L’Ecolabel européen ne peut pas être accordé aux produits qui contiennent des substances ou des préparations ou mélanges classés comme toxiques, dangereux pour l’environnement, cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) ni aux produits contenant des substances extrêmement préoccupantes. Des dérogations peuvent être accordées à ce critère lorsqu’il n’est pas possible techniquement de substituer ce type de substances.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Les site internet de l’Ecolabel européen

La liste des produits concernés par l’Ecolabel

Les fiches de présentation par produit réalisées par l’ADEME

<img class=lazy src=

Ensemble Solidaires

Alimentation responsableCommerce équitable

Biocoop et la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) ont signé une convention de partenariat pour mettre en place ces filières équitables et durables « Ensemble solidaires du producteur au consommateur ». Le label Ensemble Solidaires a été créé en 2000 et est interne aux magasins Biocoop. Il assure des partenariats durables entre groupements de producteurs, transformateurs et distributeurs.

Quels sont les engagements ?

Construire des partenariats dans la durée 

  • Planification en amont des volumes de production, avec des prévisions pour les deux années suivantes.
  • Anticipation, pour les producteurs, des mises en culture.

 

Payer le prix juste

  • Prix lissés (prix identiques sur l’ensemble d’une campagne).
  • Prix de campagne (avec des prix mini et maxi).
  • En cas d’aléas climatiques, tous les acteurs de la filière se concertent pour répartir les charges.

 

Accompagner les initiatives locales et soutenir des projets collectifs

  • Soutien financier.
  • Subventions.
  • Construction d’infrastructures de stockages.

 

Garantir la transparence des échanges

  • Traçabilité totale des produits.
  • Identification de l’origine des matières premières.
  • Transparence maximum sur les marges du producteur au distributeur.

 

Respecter les critères et exigences qualités de Biocoop

  • Aucune trace d’OGM.
  • Pas d’arômes naturels non bio.
  • Matières premières issues en très grande majorité de fermes certifiées 100 % bio.
  • Lieux de stockage des céréales et des fruits et légumes exclusivement dédiés aux produits bio.
  • Alimentation des animaux d’élevage 100 % bio.

 

Développer une agriculture respectueuse de la terre et des animaux

  • Saisonnalité : respecter les saisons de plantation et de culture.
  • Biodiversité : adapter les productions au climat et au terroir, favoriser les races locales.
  • Bien-être animal : respecter les cycles naturels des animaux.
  • Bénéfices environnementaux : refuser les serres chauffées, liste positive de variétés qui favorisent la biodiversité, pratiquer une irrigation et des amendements raisonnés, etc.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Biocoop

La page internet Ensemble Solidaires

<img class=lazy src=

EPEAT

Informatique et électronique

EPEAT est un label environnemental qui s’applique aux secteurs de l’informatique et du multimédia. Il permet aux consommateurs d’évaluer l’impact environnemental des produits.

Les produits concernés sont multiples : ordinateurs et écrans d’ordinateurs, équipements d’impression et de scanner, téléphones mobiles, téléviseurs, serveurs.

Quels sont les engagements ?

L’obtention du label se fait par une auto-évaluation des constructeurs et des contrôles aléatoires sont mis en place pour vérifier le respect des critères par les constructeurs. 51 critères évaluent les produits (23 obligatoires et 28 optionnels) et mesurent l’efficacité et la durabilité.

Ces critères sont classés en différentes catégories :

  • Réduction / élimination des substances dangereuses.
  • Choix de composants respectant l’environnement.
  • Éco-conception.
  • Prise en compte de la fin de vie du matériel dès la conception.
  • Durée de vie du produit.
  • Économie d’énergie.
  • Gestion de la fin de vie des produits.
  • Emballage.

 

En fonction des résultats obtenus, 3 certifications sont attribuées :

  • Classification « bronze » (tous les critères obligatoires sont requis).
  • Classification « argent » (tous les critères obligatoires plus 50% des critères optionnels requis).
  • Classification « or » (critères obligatoires et optionnels requis).
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

La page internet EPEAT

La liste des critères par produit

<img class=lazy src=

EVE (Expertise Végane Europe)

Alimentation responsableCosmétique responsableMode responsable

Expertise Végane Europe est un organisme français spécialiste du contrôle et de la labellisation des produits véganes. Il garantit aux consommateurs le respect des principes fondamentaux du véganisme tels que le respect des animaux, de l’environnement et de la santé humaine.

Quels sont les engagements ?
  • Absence de tests sur animaux.
  • Absence de chair animale.
  • Absence d’ingrédients d’origine animale dans le produit.
  • Absence d’ingrédient d’origine animale dans l’emballage.
  • Absence de tests sur animaux sur les marchés étrangers.
  • Ingrédients issus de l’agriculture biologique vegan.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Expertise Végane Europe

Le référentiel du label

<img class=lazy src=

Fair for Life

Alimentation responsableCommerce équitableCosmétique responsableMode responsable

Fair for Life est un programme de labellisation créé en 2006 en faveur du commerce équitable et de filières responsables en France et dans le monde.

Quels sont les engagements ?

1) Politique de Commerce Équitable

  • Politique équitable des Opérateurs de production.
  • Politique équitable des partenaires de la filière.

 

2) Responsabilité Sociale

  • Pas de travail forcé ou obligatoire : respect des conventions de l’OIT.
  • Liberté d’association et de négociation collective.
  • Pas de travail des enfants.
  • Traitement égal et respectueux de tous les salariés, et dans tous les domaines.
  • Environnement de travail sain et sûr est garant.
  • Relations entre employeurs et salariés bien définies, et des efforts sont réalisés afin de créer une atmosphère de travail positive.
  • Rémunération juste des salariés leur permettant de couvrir leurs besoins de base.
  • Mise en place des mesures afin de promouvoir la sécurité sociale des salariés et leur bien-être.
  • Horaires de travail non excessifs et les salariés bénéficient de jours fériés et de congés annuels payés.
  • L’employeur encourage la formation continue et professionnelle des salariés.

 

3) Responsabilité environnementale

  • Gestion rationnelle et minimisée des ressources en eau.
  • Actions de compensation des effets du changement climatique.
  • Consommation d’énergie surveillée.
  • Pollution des nappes phréatiques et des eaux de surface minimisée.
  • Gestion responsable des déchets.
  • Protection des espèces et habitats menacés.

 

4) Impact Local

  • Contributions au développement social et culturel au niveau local.
  • Impact positif sur le développement durable.

 

5) Commerce Équitable dans la filière

  • Relations de long-terme.
  • Contrats de vente et accords de partenariat.
  • Relation commerciale de confiance.
  • Qualité des produits.
  • Paiement rapide et fiable.
  • Prix d’achat équitable.

 

6) Autonomisation et renforcement des capacités

  • Échanges avec les producteurs encouragés.
  • Diversification et autonomie des producteurs encouragés.

 

7) Respect du consommateur

  • Marketing et publicité responsables.
  • Traçabilité des produits certifiés.

 

8) Gestion de l’attestation et de la performance

  • Amélioration de la performance équitable.
  • Système de contrôle interne pour la mise en place du référentiel.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Fair for Life

Le référentiel du label

<img class=lazy src=

Fairmined

Commerce équitableMode responsable

En 2004, l’Alliance pour une exploitation minière responsable crée Fairmined, un label qui certifie que l’extraction de l’or a été effectuée par des structures minières de petite taille et de façon responsable.

L’objectif du label est d’offrir un développement social aux mineurs et leur famille tout en réduisant les impacts environnementaux liés à l’extraction de minerais.

Quels sont les engagements ?

Développement des organisations

  • Prix minimum garanti.
  • Achat premium afin d’encourager les mineurs et les petites organisations (acheter l’or plus cher que le prix du marché).
  • Renforcement des organisations.
  • Relations commerciales saines.

 

Protection de l’environnement

  • Réduction de l’impact environnement.
  • Réduction de l’usage de substances chimiques ou extraction sans produits chimiques.
  • Protection de l’approvisionnement en eau.

 

Conditions de travail

  • Droit des travailleurs à s’organiser.
  • Emplois stables.
  • Conditions de travail sûres et saines.

 

Développement social

  • Pas de travail des enfants.
  • Egalité de genre.
  • Promotion du bien-être au sein de la communauté.

 

Deux labels peuvent être attribués : Fairmined Gold et Fairmined Ecological Gold. Le label Fairmined Ecological Gold garantit qu’aucuns produits chimiques toxiques ne sont utilisés pour les opérations d’extraction.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Fairmined

La norme du label

<img class=lazy src=

FairWild

Alimentation responsableCommerce équitable

La Fondation FairWild a été créée en 2008 et oeuvre pour la transformation de la gestion des ressources et des pratiques commerciales de produits collectés dans la nature afin qu’elles soient écologiquement, socialement et économiquement durables tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Quels sont les engagements ?

Le référentiel FairWild a été élaborée sur la base des principes du commerce équitable et des normes de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ce document est fondé sur 11 principes.

Principe 1
Maintenir les ressources végétales sauvages.

Principe 2
Éviter les impacts négatifs sur l’environnement.

Principe 3
Se conformer aux lois, règlements et accords.

Principe 4
Respecter le droit coutumier et partager les avantages.

Principe 5
Promouvoir des relations contractuelles équitables entre les exploitants et les collecteurs.

Principe 6
Limiter la participation des enfants aux activités de récolte de plantes sauvages.

Principe 7
Assurer des avantages pour les collecteurs et leurs communautés.

Principe 8
Assurer des conditions de travail décentes pour tous les travailleurs engagés dans les opérations de récolte de plantes sauvages.

Principe 9
Appliquer des pratiques de gestion responsables.

Principe 10
Appliquer des pratiques commerciales responsables.

Principe 11
Promouvoir l’engagement de l’acheteur.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet FairWild

Le référentiel du label

<img class=lazy src=

FSC (Forest Stewardship Council)

Gestion durable des forêtsMatériaux et produits de la maison

FSC (Forest Stewardship Council) est une ONG fondée en 1993 et créée pour promouvoir à travers le monde un mode de gestion responsable et durable des forêts.

L’organisation propose un système de certification fondé sur une série de Principes et Critères de gestion forestière responsable, qui constitue une référence mondialement reconnue. La certification ne se limite pas à la gestion forestière, elle s’étend à la traçabilité des produits tout au long de la chaîne de valeur.

Quels sont les engagements ?

Les Principes et Critères décrivent des règles de gestion à suivre afin que les forêts répondent aux besoins sociaux, économiques, écologiques, culturels et spirituels des générations actuelles et futures. Ils incluent à la fois des contraintes de gestion et des exigences sociales et environnementales.

L’ensemble des 10 Principes et 70 Critères doivent être appliqués en forêt avant de pouvoir recevoir la certification FSC. Ils s’appliquent à tous les types de forêts et à toutes les activités inclues dans le champ d’application du certificat. Les Principes et Critères sont définis au niveau international, et déclinés à l’échelle nationale en indicateurs applicables sur le terrain.

 

Principe 1 – Respect des lois

La gestion forestière doit se conformer à toutes les lois en vigueur ainsi qu’à tous les traités internationaux dont le pays de résidence est signataire. Elle sera de même conforme aux autres principes du FSC.

Principe 2 – Droits des travailleurs et conditions de travail

L’organisation certifiée doit préserver ou accroître le bien-être social et économique des travailleurs.

Principe 3 – Droit des populations autochtones

L’organisation certifiée doit identifier et soutenir les Droits juridiques et coutumiers des populations autochtones en matière de propriété, d’utilisation et de gestion des sols, des territoires et des ressources concernées par les activités de gestion.

Principe 4 – Relations avec les communautés

Les opérations de gestion forestière doivent maintenir ou améliorer le bien-être social et économique, à long terme des communautés locales.

Principe 5 – Bénéfices générés par la forêt

Les opérations de gestion forestière doivent encourager l’utilisation efficace des multiples produits et services de la forêt pour en garantir la viabilité économique ainsi qu’une large variété de prestations environnementales et sociales.

Principe 6 – Valeurs et impacts environnementaux

La gestion forestière doit maintenir les services écosystémiques, la diversité biologique et les valeurs qui y sont associées (ressources hydriques, sols, paysage, espèces et habitats patrimoniaux, etc.).

Principe 7 – Planification de la gestion

Un document de gestion doit être rédigé, appliqué et mis à jour. Les objectifs à long terme de la gestion et les moyens d’y parvenir doivent y être clairement indiqués. L’élaboration et les révisions de ce document de gestion se fait en concertation avec les parties prenantes.

Principe 8 – Suivi et évaluation

Un suivi est conduit pour évaluer les pratiques de gestion : qualité et quantité des produits forestiers, maintien des valeurs de conservation (environnementales ou socio-culturelles).

Principe 9 – Hautes valeurs de conservation

L’Organisation certifiée doit identifier, évaluer, préserver et suivre les Hautes Valeurs de Conservation présentes dans son unité de gestion. Ces HVC peuvent concerner des espèces ou habitats patrimoniaux, des services écosystémiques critiques, des sites culturels, etc.

Principe 10 – Mise en œuvre des activités de gestion

Les activités de gestion conduites par ou pour l’Organisation dans l’Unité de Gestion respectent l’ensemble des principes et critères du FSC, et visent à atteindre les objectifs économiques, environnementaux et sociaux décrits dans le document de gestion.

 

Il existe trois types de labels FSC.

FSC 100%

Ce label signifie que 100% des fibres de bois utilisées proviennent de forêts certifiées FSC.

FSC recyclé

Ce label signifie que 100% des fibres de bois utilisées sont issues de fibres recyclées. Cela vaut majoritairement pour la production de papier, mais concerne également certains produits en bois. On distingue dans ce cas deux types de fibres recyclées :

  • Fibres recyclées “post-consommateur”, c’est-à-dire provenant de palettes ou de meubles en bois par exemple.
  • Fibres recyclées “pré-consommateur”, c’est-à-dire des fibres provenant de chutes industrielles de deuxième transformation ou d’invendus.

Un produit fabriqué en bois peut alors prétendre à la certification FSC recyclé si sa composition contient au moins 70% de fibres “post-consommateur”.

FSC mixte

Un produit estampillé de ce label contient au moins 70% de fibres FSC 100% ou FSC recyclé, pour le bois, FSC recyclé “post-consommateur”. Le reste doit contenir au maximum 30% de fibres recyclées type “pré-consommateur” pour le bois, et/ou de fibres “contrôlées”.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet FSC France

Le site internet FSC International

Le référentiel du label

Le site internet Hautes Valeurs de Conservation

<img class=lazy src=

Gîte Panda

Tourisme responsable

Les Gîtes Panda sont des hébergements saisonniers de type gîtes situés dans des Parcs naturel régionaux en France. Le label « Gîtes Panda » a été créé par le WWF France en 1993. Il englobe plusieurs types d’hébergements : gîtes ruraux, chambres d’hôtes et gîtes de séjour.

Depuis 2015, la gestion opérationnelle du label « Gîte Panda » est assurée par Gîtes de France.

Quels sont les engagements ?

Préservation des milieux naturels et des espèces

  • Inventaire des espèces végétales et animales sur le site.
  • Maintien et création de milieux naturels.
  • Accueil de la faune sauvage.

 

Écoconstruction

  • Choix et traitement des matériaux.
  • Choix des énergies (solaire, hydraulique, chaudière à bois).
  • Choix d’artisans locaux et valorisation de l’architecture traditionnelle locale.

 

Écocitoyenneté

  • Gestion écologique du gîte.
  • Tri des déchets et compost.
  • Economies d’énergie et d’eau.
  • Produits d’entretien biodégradables.

 

Sensibilisation des hôtes à la protection de l’environnement

  • Observation de la faune et la flore.
  • Outils pédagogiques telle que la malle de découverte avec jumelles.
  • Guides, cartes et documentation spécifiques.

 

Cette liste n’est pas exhaustive et l’initiative personnelle des propriétaires est encouragée et un Projet Personnel est attendu des propriétaires.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Gîtes de France

<img class=lazy src=

Gîtes de France

Tourisme responsable

La Fédération nationale des gîtes de France (FNGF) a été créée en 1955. Elle gère Gîtes de France qui est un réseau, une marque et un label d’hébergements chez l’habitant en France et en Europe.

Quels sont les engagements ?
  • Intégration de l’hébergement dans son environnement et son site.
  • Utilisation de matériaux locaux et sains.
  • Maîtrise des consommations d’énergie conventionnelle pour chaque usage (chauffage, eau chaude, cuisson, électricité spécifique).
  • Satisfaction du confort thermique d’été.
  • Satisfaction d’exigences en matière de performances environnementales des piscines, jacuzzi, hammam, etc. attachés à l’hébergement.
  • Satisfaction d’exigences en matière de confort acoustique.
  • Possibilité de fourniture d’énergie électrique d’origine renouvelable.
  • Satisfaction d’exigences en matière d’accès à des modes de déplacements doux.
  • Maîtrise des consommations d’eau et valorisation des eaux du site.
  • Gestion des déchets liés à l’occupation de l’hébergement.
  • Information des usagers de la structure à la démarche environnementale, sensibilisation sur l’environnement local et retour d’expérience vers Gîtes de France.
  • Satisfaction d’exigences environnementales sur les consommables utilisés dans l’hébergement.
  • Recours à une maîtrise d’œuvre professionnelle pour concevoir l’hébergement.

 

Sur chacun de ces critères, l’hébergement devra satisfaire un certain nombre d’exigences, avec des seuils en dessous desquels il ne pourra pas prétendre à la certification.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Gîtes de France

Le guide du porteur de projet

<img class=lazy src=

GOTS (Global Organic Textile Standard)

Mode responsable

Le référentiel GOTS est la référence mondiale en termes d’évaluation des fibres biologiques. Il prend en compte les aspects sociaux et écologiques, et repose sur une certification indépendante de toute la chaîne d’approvisionnement.

L’objectif est de définir des exigences permettant de garantir le caractère biologique des textiles depuis la récolte des matières premières, en passant par la fabrication responsable d’un point de vue social et environnemental, jusqu’à l’étiquetage.

Quels sont les engagements ?

Production de fibres bio

  • Les producteurs de fibres (agriculteurs) doivent être certifiés selon une norme agricole biologique nationale ou internationale reconnue et acceptée dans le pays où le produit fini est vendu.
  • Un produit textile détenant l’étiquette GOTS « biologique » doit contenir au moins 95 % de fibres biologiques certifiées.
  • Un produit avec l’étiquette « composé de fibres biologiques » doit contenir au minimum 70 % de fibres biologiques certifiées.

 

Transformation et fabrication

  • Tous les intrants chimiques (ex. colorants, adjuvant et produits chimiques de transformation) doivent être évalués et doivent être conformes à un certain nombre d’exigences fondamentales sur la toxicité et la biodégradabilité/élimination.
  • Les agents blanchissants doivent être à base d’oxygène (pas de chlore).
  • Les opérateurs doivent avoir une politique environnementale comprenant des objectifs et des procédures visant à minimiser les déchets et les rejets.
  • Une installation de traitement des eaux usées fonctionnelle est obligatoire pour toute unité de traitement humide utilisée
  • Les matériaux des emballages ne doivent pas contenir de PVC.
  • Tous les papiers et cartons utilisés dans les emballages, les étiquettes, etc. doivent être recyclables par les consommateurs, ou certifiés FSC ou PEFC.
  • Les méthodes d’impression utilisant des solvants aromatiques et les méthodes d’impression plastisol utilisant des phtalates et PVC sont interdits.
  • Les intrants critiques comme les métaux lourds toxiques, formaldéhyde, solvants aromatiques, nanoparticules fonctionnelles, OGM et leurs enzymes sont totalement bannis.

 

Exigences sociales

Tous les transformateurs et fabricants de l’industrie textile doivent respecter des critères sociaux fixés par les normes fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Ils doivent mettre en place une politique de responsabilité sociale avec des éléments définis pour atteindre les exigences de minima sociaux.

  • Élimination du travail forcé.
  • Liberté syndicale et reconnaissance du droit de négociation collective.
  • Amélioration des conditions de travail.
  • Horaires de travail décents.
  • Abolition du travail des enfants.
  • Suffisance des salaires.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet GOTS

Le référentiel du label

Les conventions fondamentales de l’OIT

<img class=lazy src=

Green Globe

Tourisme responsable

L’organisation Green Globe a été fondée au début des années 1990 lorsque la notion de Tourisme responsable a vu le jour, notamment lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992.

Son objectif est d’offrir des solutions innovantes aux organismes touristiques afin réduire les effets négatifs de leur activité tout en augmentant les effets positifs.

Quels sont les engagements ?

Gestion durable

  • Mise en place d’un système de gestion qui tient compte des questions environnementales, socioculturelles, de qualité, de santé et de sécurité. Le personnel reçoit une formation périodique concernant son rôle dans la gestion de ces pratiques.
  • L’entreprise se conforme à toutes les législations et réglementations internationales ou locales.
  • Respect de la législation locale en matière d’acquisition de terres et de droits fonciers.
  • Construction et conception durables adaptés aux conditions locales.
  • Informations fournies au client sur l’environnement naturel, la culture locale et le patrimoine culturel.
  • Respect de toutes les mesures de santé et de sécurité.

 

Social / Economie

  • L’entreprise soutient activement les initiatives de développement, notamment l’éducation, la santé et l’assainissement.
  • Les résidents locaux sont employés, y compris à des postes de direction.
  • L’entreprise offre aux petits entrepreneurs locaux les moyens de développer et de vendre des produits durables qui sont basés sur la nature, l’histoire et la culture de la région.
  • Mise en œuvre d’une politique de lutte contre l’exploitation des enfants et des adolescents, y compris l’exploitation sexuelle.
  • L’entreprise est équitable dans l’embauche des femmes et des minorités locales.
  • Limitation du travail des enfants.
  • La protection des employés est respectée et les employés reçoivent un salaire leur permettant de vivre dignement.
  • Les activités de l’entreprise ne compromettent pas la fourniture de services de base, tels que l’eau, l’énergie ou l’assainissement, aux communautés locales.

 

Patrimoine culturel

  • Minimisation de l’impact des visiteurs sur le patrimoine culturel.
  • Les artefacts historiques et archéologiques ne sont pas vendus, échangés ou exposés, sauf si la loi l’autorise.
  • L’entreprise contribue à la protection des propriétés et des sites historiques, archéologiques, culturels et spirituels locaux, et n’empêche pas les résidents locaux d’y accéder.
  • L’entreprise utilise des éléments de l’art, de l’architecture ou du patrimoine culturel local dans ses activités, sa conception, sa décoration, son alimentation ou ses magasins, tout en respectant les droits de propriété intellectuelle des communautés locales.

 

Environnement

  • La politique d’achat favorise les produits respectueux de l’environnement.
  • L’achat de biens jetables et consommables est mesuré, et l’entreprise cherche activement des moyens de réduire leur utilisation.
  • La consommation d’énergie doit être mesurée afin de mettre en place des mesures de réduction.
  • Encouragement de l’utilisation des énergies renouvelables.
  • La consommation d’eau doit être mesurée afin de mettre en place des mesures de réduction.
  • Les émissions de gaz à effet de serre doivent être mesurées afin de mettre en place des mesures de réduction.
  • Les eaux usées sont traitées efficacement et réutilisées dans la mesure du possible.
  • Un plan de gestion et réduction des déchets est mis en œuvre.
  • L’utilisation de substances nocives, y compris les pesticides, les peintures, les désinfectants pour piscines et les produits de nettoyage, est réduite au minimum.
  • Les espèces sauvages ne sont récoltées dans la nature, consommées, exposées, vendues ou commercialisées au niveau international que dans le cadre d’une activité réglementée qui garantit que leur utilisation est durable.
  • Aucune espèce sauvage captive n’est détenue, sauf dans le cadre d’activités dûment réglementées, et les spécimens vivants d’espèces sauvages protégées ne sont conservés que par les personnes autorisées et convenablement équipées pour les héberger et en prendre soin.
  • L’entreprise contribue au soutien de la conservation de la biodiversité, notamment en soutenant les zones naturelles protégées et les zones de grande valeur en termes de biodiversité.
  • Les interactions avec la faune et la flore sauvages ne doivent pas avoir d’effets négatifs sur la viabilité des populations dans la nature.
  • Toute perturbation des écosystèmes naturels est réduite au minimum et il y a une contribution compensatoire à la gestion de la conservation.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Green Globe

Les critères de certification du label

<img class=lazy src=

Hôtels au Naturel

Tourisme responsable

Le label Hôtels au Naturel a été créé en 1998 et fédère aujourd’hui 19 établissements.  Il a été créé à l’initiative d’hôteliers et de la Fédération des Parcs naturels régionaux.

Quels sont les engagements ?

Le Territoire
Les hôtels concernés contribuent au développement du territoire et s’attachent à le faire découvrir à travers leurs prestations. Ils proposent des produits et des services qui valorisent le patrimoine culturel local.

L’Humain
Les professionnels font partager leur passion et s’appuient sur une solidarité entretenue au sein du territoire.

Le Respect de l’Environnement
Les hôtels s’attachent à préserver les milieux naturels, la faune, la flore. De plus, ils s’impliquent dans le maintien de la qualité des paysages.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Hôtels au Naturel

<img class=lazy src=

HVE (Haute Valeur Environnementale)

Alimentation responsable
La Haute Valeur Environnementale est un dispositif créé en 2012. Le nombre d’exploitations certifiées Haute Valeur Environnementale est en augmentation constante et atteint 2 200 exploitations réparties dans toute la France au 1er juillet 2019.
Quels sont les engagements ?

L’objectif du label Haute Valeur Environnementale est d’assurer la préservation de la biodiversité grâce à des zones vierges de toute activité agricole constituée de haies, d’arbres, de petits plans d’eau, de fossés ou encore d’anciennes parcelles agricoles aménagées en jachères. Ces “corridors écologiques” permettent à la nature (faune, flore, insectes) de réinvestir le milieu.

 

Le dispositif est constitué de 3 niveaux :

  • Niveau 1 : Respect des pratiques essentielle de la réglementation environnementale.
  • Niveau 2 : Adoption de pratiques techniques à faire impact environnemental.
  • Niveau 3 : Excellence du dispositif, les exploitations présentent un haut niveau de biodiversité et un très faible recours aux intrants chimiques.

Les exploitations qui valident le niveau 3 peuvent mentionner la mention « Haute Valeur Environnementale » et apposer le logo sur leurs produits.

 

Le cahier des charges porte sur les thèmes suivants :

  • La biodiversité de l’exploitation.
  • Le faible recours aux intrants phytosanitaire et aux engrais.
  • La préservation de la ressource en eau.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Haute Valeur Environnementale.

<img class=lazy src=

Leaping Bunny

Cosmétique responsable

Fondée en 1898, Cruelty Free International est une organisation historique qui oeuvre pour mettre fin à l’expérimentation animale dans le monde. Le label « Lapin sauteur » (de l’anglais Leaping Bunny) atteste les entreprises qui ont une démarche pour mettre fin aux expérimentations animales.

Quels sont les engagements ?

Pour être approuvées, les entreprises doivent respecter les critères suivants :

  • S’engager à procéder à un examen approfondi de leur chaîne d’approvisionnement en matière d’expérimentation animale, c’est-à-dire non seulement de leurs produits finis, mais aussi des matières premières et des ingrédients qui les composent.
  • Mettre en place une date limite fixe.
  • Surveiller activement et en permanence leur chaîne d’approvisionnement et tenir des registres à jour pour en apporter la preuve.
  • Accepter des audits indépendants continus pour garantir leur conformité aux critères du Leaping Bunny.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Leaping Bunny

La norme du label

Le site internet Cruelty Free

<img class=lazy src=

Max Havelaar

Alimentation responsableCommerce équitableCosmétique responsableMatériaux et produits de la maisonMode responsable

Lancé dès 1988, le mouvement Fairtrade/Max Havelaar a mis au point un modèle de commerce équitable labellisé et basé sur des cahiers des charges rigoureux. Fonctionnant d’une manière collective et démocratique, il regroupe des ONG et des représentants de producteurs et s’est aujourd’hui implanté dans plusieurs dizaines de pays.

Quels sont les engagements ?

Une meilleure rémunération pour les producteurs et travailleurs

  • Les matières premières sont achetées à un prix minimum garanti qui couvre les coûts de production et agit comme un filet de sécurité face aux fluctuations des cours mondiaux.
  • Une prime de développement pour des projets locaux est versée, en plus du paiement des matières premières, aux organisations de producteurs ou aux comités de travailleurs.

 

Des conditions de travail décentes

  • Les droits fondamentaux du travail, tels que définis par l’Organisation internationale du Travail, doivent être respectés : le principe de non-discrimination, la liberté d’association des travailleurs en organisations syndicales, l’interdiction du travail des enfants, etc.
  • Normes strictes établies pour assurer santé et sécurité.
  • Mise en œuvre de dispositions sociales : horaires de travail, congé maternité, etc.
  • Interdiction des produits chimiques dangereux.
  • Interdiction des OGM.
  • Préservation des ressources naturelles et des écosystèmes, notamment à travers l’optimisation de la consommation d’eau, la gestion durable des sols et le respect de la biodiversité.
  • Prime versée aux producteurs en agriculture biologique.

 

L’autonomie et la gestion démocratique des coopératives de producteurs

  • Les producteurs sont réunis en organisations collectives.
  • Ils déterminent de façon autonome la façon dont ils souhaitent utiliser la prime de développement.
  • Les organisations sont transparentes et démocratiques. Tous les producteurs doivent pouvoir donner leur opinion concernant les choix de développement ou les projets à financer.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Max Havelaar France

Les cahiers des charges du label

Le site internet Fairtrade

Les conventions fondamentales de l’OIT

<img class=lazy src=

MSC (Marine Stewardship Council)

Alimentation responsable

Le Marine Stewardship Council (MSC) est une organisation mondiale à but non lucratif créée pour lutter contre la surpêche et qui reconnait les efforts pour la préservation des océans et les ressources halieutiques. L’objectif du label MSC est de contribuer à améliorer la santé des océans.

Quels sont les engagements ?

Pour être certifiée MSC, une pêcherie doit respecter ces 3 principes fondamentaux :

Stocks de poisson durables
L’effort de pêche doit se situer à un niveau qui permet d’assurer la pérennité des populations de poissons.

Impact environnemental minimisé
Les activités de pêche doivent être gérées de façon à maintenir la structure, la productivité, la fonction et la diversité de l’écosystème.

Gestion efficace des pêcheries
La pêcherie doit respecter les lois en vigueur et doit avoir un système de gestion lui permettant de s’adapter aux différents changements.

 

Par ailleurs, chaque entreprise qui intervient dans le traitement du produit le long de la chaîne d’approvisionnement doit être certifiée CGO (Chaîne de garantie d’origine). Le certificat CGO atteste que les produits sont traçables et séparés des produits non-certifiés. Il s’articule autour de 5 principes clés que toutes les entreprises candidates à la certification doivent appliquer :

  • Approvisionnement effectué auprès d’un fournisseur certifié.
  • Produits certifiés identifiables.
  • Produits certifiés sans mélanges.
  • Produits traçables et quantités enregistrées.
  • Organisation disposant d’un système de gestion.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet du MSC

Le référentiel du label

Le référentiel Chaîne de garantie d’origine

<img class=lazy src=

NaTrue

Cosmétique responsable

NaTrue est une association internationale à but non lucratif basée à Bruxelles et fondée en 2007. L’association s’engage dans la promotion et la protection des cosmétiques naturels et biologiques à travers le monde.

Pour bénéficier de ce label, tous les aspects du développement durable doivent être pris en compte tout au long de la chaîne de fabrication : respect de la biodiversité, impact environnemental, etc. Au moins 75% des produits d’une marque ou sous-marque doivent remplir les critères du label pour que cette marque soit certifiée NATRUE.

Quels sont les engagements ?

Trois niveaux de certification

  • Cosmétiques bio : au moins 95% de substances biologiques.
  • Cosmétiques naturels en partie bio : au moins 70% de substances organiques.
  • Cosmétiques naturels : au moins 70% de substances naturelles.

Au moins 75% des produits doivent remplir les critères du label pour pouvoir utiliser le label.

 

Composition des produits

  • Interdiction des ingrédients provenant d’OGM.
  • Les fragrances et colorants synthétiques sont interdits dans les cosmétiques naturels.
  • Rien d’artificiel n’est autorisé.
  • Interdiction des tests sur les animaux.
  • Non utilisation de produits issus de plantes ou d’animaux en voie d’extinction.
  • Le chlore est interdit dans le cadre de son utilisation blanchissante.
  • Pas d’huiles de silicone ni dérivés siliconés.
  • Les substances transformées d’origine naturelle ne sont autorisées que si aucune substance naturelle chimiquement non modifiée ne peut en remplacer leur fonction.
  • Interdiction des ingrédients pétrochimiques, synthétiques ou encore des conservateurs artificiels.

 

Emballage des produits

  • Les emballages doivent être limités et recyclables au maximum.
  • Dans la mesure du possible les produits doivent être conçus pour une utilisation multiple.
  • L’emballage doit être dans la mesure du possible en matières renouvelables.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet NaTrue

Le cahier des charges du label

<img class=lazy src=

Nature & Progrès

Alimentation responsableCosmétique responsable

Nature & Progrès est un organisme fondé en 1964 par des professionnels et des consommateurs. Il garantit le respect et la préservation de l’environnement, la biodiversité, les sols, le bien-être animal et fournit aux consommateurs des produits de qualité.

Contrairement aux labels Bio Cohérence et Demeter, le label Nature & Progrès ne demande pas la certification européenne mais va bien au delà de cette dernière.

Quels sont les engagements ?

Nature et Progrès gère ses propres cahiers des charges. A ce jour, 16 cahiers des charges, déclinés par production, établissent des référentiels pour les professionnels. Les exigences techniques des cahiers des charges sont couplées avec des objectifs environnementaux et socio-économiques.

Voici quelques exemples de garanties Nature & Progrès :

  • Les Fermes doivent être 100% bio : la mixité bio et non bio est interdite contrairement au label européen Eurofeuille.
  • Interdiction des OGM, engrais et pesticides de synthèse.
  • La conservation des produits agricole en silo (ensilage) est interdit.
  • La taille des élevages est limitée pour respecter les conditions de vie des animaux.
  • Des mesures sur le bien-être animal sont mises en place : pâturage, accès en plein air obligatoire pendant toute la vie de l’animal.
  • Les traitements vétérinaires sont encadrés et limités.
  • L’écornage et l’ablation de la queue sont interdits.
  • Les matières premières doivent être labellisées Nature & Progrès ou bio.
  • D’un point de vue social, le label exige des conditions de travail décentes.
  • Les circuits courts sont privilégiés.
  • Limitation de la mécanisation et de la technologie.
  • Respect de la saisonnalité des produits et interdiction de proposer des produits et légumes issus de serres chauffées.
  • Réduction des déchets, des rejets et des emballages.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Nature & Progrès

La charte Nature & Progrès

Les cahiers des charges du label

<img class=lazy src=

Natureplus

Matériaux et produits de la maison

Natureplus est une organisation allemande fondée en 2001 qui oeuvre pour le développement durable dans le secteur de la construction. Les catégories de critères sont très nombreuses et adaptées à chaque type de produit.

Quels sont les engagements ?

Les critères de base des produits labellisés Natureplus sont :

  • Matières premières renouvelables et/ou minérales représentent au moins 85% du contenu du produit et ne doivent pas être épuisables à court terme.
  • Interdiction des substances nuisibles à la santé et à l’environnement.
  • Les processus de fabrication, de traitement et d’élimination ne font pas appel à des substances nocives.
  • Aptitude à l’usage (rendement, résistance au frottement, nettoyage, etc).
  • Conception écologique de l’emballage.

A ces conditions de base s’ajoutent des critères spécifiques en fonction de la catégorie de produits.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Natureplus

La liste des critères d’évaluation

La base de données des produits certifiés

<img class=lazy src=

NF Environnement

Informatique et électroniqueMatériaux et produits de la maison

Le label NF Environnement est le label écologique français. Créé en 1991, il permet d’identifier des produits et services plus respectueux de l’environnement. Ces derniers doivent avoir un impact négatif minimal sur l’environnement durant tout le cycle de leur vie et de leur exploitation.

Il couvre une vingtaine de catégories de produits : le papier, la peinture, l’ameublement, les produits de nettoyage, etc.

Quels sont les engagements ?

En fonction des produits, les critères varient, mais l’exigence de fond reste de qualifier des produits dont l’impact sur l’environnement est réduit sur tout le cycle de vie du produit.

Le label NF Environnement s’applique à toutes sortes de produits à l’exception des produits pharmaceutiques, des produits agro-alimentaires, du secteur automobile et des services.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet NF Environnement

La liste des produits concernés par le label

<img class=lazy src=

Oeko-Tex

Mode responsable

Né au début des années 1990, Oeko-Tex est un système de contrôle et de certification indépendant pour les produits textiles, à toutes les étapes de traitement et de production. Il garantit l’absence de produits toxiques pour la santé humaine et l’environnement.

L’organisme propose également des certifications garantissant que les produits ont été fabriqués dans des conditions respectueuses des conditions de travail.

Quels sont les engagements ?

Les contrôles effectués par Oeko-Tex visent :

  • Les substances interdites par la loi.
  • Les substances réglementées par la loi.
  • Les produits chimiques notoirement susceptibles de nuire à la santé, qui ne sont pas encore réglementés par la loi.
  • Les paramètres de prévention en matière de santé.
  • Les conditions de travail des salariés.

 

Oeko-Tex propose plusieurs certifications :

  • « Oeko-Tex Made in Green » garantit que les composants d’un produit ne contiennent pas de substances toxiques pour la santé et l’environnement. Le label garantit également que la production a été effectuée dans le respect de l’environnement et dans des conditions de travail décentes.

 

  • « Oeko-Tex Standard 100 » garantit que les composants d’un produit (fil, boutons, etc) ne contiennent pas de substances toxiques pour la santé et l’environnement.

 

  • « Oeko-Tex Leather Standard » garantit que le cuir utilisé dans la conception d’un produit ne contient pas de substances toxiques pour la santé et l’environnement.

 

  • « Oeko-Tex STeP » garantit que la production a été effectuée dans le respect de l’environnement et dans des conditions de travail décentes.

 

  • « Oeko-Tex Eco Passport » garantit que la production de produits chimiques, colorants, etc. utilisés dans l’industrie textile ne sont pas dangereux pour la santé humaine.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Oeko-Tex

Les différentes certification du label

<img class=lazy src=

One Voice

Alimentation responsableCosmétique responsableMode responsable

One Voice est une association à but non lucratif créée en 1995 et qui oeuvre pour le droit à la vie et au respect des animaux. Ce combat se concrétise par une lutte contre l’expérimentation animale (alimentation, cosmétique, entretien, etc.), l’exploitation animale (fourrure, peau, poils), ou encore le travail animal (récolte des noix de coco).

Le label One Voice atteste que les produits labellisés n’ont pas eu recours à l’expérimentation animale ou au travail animal. L’exploitation animale (fourrure, peau, poils) est, quant à elle, évaluée dans le cadre de deux autres labels, Fur Free Retailers et Animal Free.

Quels sont les engagements ?

A partir de 2020, seule le logo One Voice T sera utilisé. Néanmoins, il est possible que vous retrouviez ces autres logos sur certains produits fabriqués antérieurement.

 

  • Ce label atteste que les produits n’ont pas été testé sur des animaux.

 

  • Ce label atteste que les produits n’ont pas été testé sur des animaux et sont bio.

 

  • Ce label atteste que les produits n’ont pas été testé sur les animaux et sont vegan.

 

  • Ce label atteste que les noix de coco ont été récoltés sans l’exploitation de singes.
Pour aller plus loin !

Le site internet One Voice

Le site internet Fur Free Retailers

Le site internet Animal Free

<img class=lazy src=

Pavillon Bleu

Tourisme responsable

Le Pavillon Bleu est un label à connotation touristique, symbole de qualité environnementale. La labellisation peut porter sur les Ports de plaisance et/ou sur les Plages.

Créé par Teragir en 1985, le Pavillon Bleu valorise chaque année les acteurs qui mènent de façon permanente une politique de développement touristique durable.

Quels sont les engagements ?

Critères de labellisation des Ports de plaisance

  • Education à l’environnement.
  • Gestion des déchets.
  • Gestion du milieu.
  • Gestion du site.

 

Critères de labellisation des Communes/Plages

  • Education à l’environnement.
  • Environnement général.
  • Gestion de l’eau.
  • Gestion des déchets.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Pavillon Bleu

Les critères d’évaluation Communes/Plage

Les critères d’évaluation Ports de plaisance

<img class=lazy src=

Paysans d’ici

Alimentation responsableCommerce équitable

Le label « Paysans d’ici » est une charte créée par la marque Ethiquable en 2014, sans contrôle par un organisme de certification indépendant. Le logo est réservé aux produits Ethiquable, il assure le respect des principes du commerce équitable avec des exploitations agricoles de petite taille : engagement entre les parties pour une certaine durée, prix minimum d’achat, etc.

Quels sont les engagements ?

Producteurs et mode de production

  • Exploitations familiales de petites surfaces qui génèrent de l’emploi familial et/ou local.
  • Fermes certifiées en agriculture biologique.
  • Pratiques agro-écologiques.
  • Activité agricole valorisant le territoire et les échanges locaux.

 

Organisation de producteurs

  • Partage des valeurs coopératives.
  • Garantie de la transparence de l’information et de la traçabilité de la production.
  • Indépendance commerciale.
  • Existence d’un projet de développement local et collectif qui va au-delà de l’activité de commercialisation.

 

Produits et transformation

  • Priorité aux produits de terroir, savoir-faire spécifiques et typicités de saveurs.
  • Matières premières biologiques, locales, naturelles et équitables.
  • Techniques naturelles préservant les saveurs.
  • Transformation locale réalisée de préférence par l’organisation de producteur elle-même.

 

Conditions commerciales justes et transparentes

  • Relations commerciales directes.
  • Engagement d’au moins 3 ans via un contrat de partenariat.
  • Prix équitable établi en concertation.
  • La part la plus importante (au moins 40%) du prix payé par le consommateur revient aux producteurs.
  • Circulation de l’information transparente sur la structure des prix.
  • Versement d’une prime de développement.
  • Préfinancement envisageable si nécessaire.

 

Projet de développement local

  • Projet local à long terme qui dépasse l’acte commercial.
  • Le projet sert les intérêts des producteurs et d’un territoire.
  • Implication active des producteurs et d’Ethiquable à ce projet.

 

Évaluation

  • Réunion annuelle pour réaliser une auto-évaluation des engagements réciproques des partenaires.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Ethiquable

La charte Paysans d’ici

<img class=lazy src=

PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification)

Gestion durable des forêts

PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) est une ONG à but non lucratif et indépendante fondée en 1999. Elle défend un mode de gestion durable des forêts.

La certification forestière atteste du respect des fonctions environnementales, sociétales et économiques de la forêt. La certification repose sur deux mécanismes complémentaires : la certification forestière et la certification des entreprises qui transforment le bois afin d’assurer la traçabilité de la matière depuis la forêt jusqu’au produit fini.

Quels sont les engagements ?
  • Favoriser la diversité des essences.
  • Respecter l’espace forestier en préservant la régénération, les sols, la faune, la flore, les habitats et les zones humides.
  • Assurer un renouvellement régulier de sa forêt par la régénération naturelle et/ou par la plantation.
  • Choisir les périodes d’intervention pour ne pas nuire aux espèces durant leur période de reproduction.
  • Respecter le paysage, les sites remarquables, les éléments du patrimoine historique, culturel et architectural.
  • Conserver des arbres morts.
  • Ne pas utiliser de fertilisants ou des produits phytopharmaceutiques (herbicides, insecticides, etc.).
  • Ne pas procéder à l’extraction de terre de bruyère, de tourbe et d’humus sur sol forestier à des fins commerciales.
  • Ne pas recourir aux OGM en forêt.
  • Surveiller la santé et la vitalité des forêts.
  • Ne pas épandre des boues d’épuration ou industrielles.
  • Prendre les mesures permettant de garantir l’équilibre forêt-gibier.
  • Lors des coupes et travaux, s’informer et informer ses prestataires sur la sensibilité des sols et prendre les mesures nécessaires pour les préserver.
  • Ne pas franchir les cours d’eau et les mares avec des machines d’exploitation.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet PEFC France

Le site internet PEFC International

Les guides et normes du label

<img class=lazy src=

Rainforest Alliance

Alimentation responsableCommerce équitableTourisme responsable

L’ONG Rainforest Alliance et l’association UTZ ont fusionné au début de l’année 2018 afin de mutualiser leurs efforts. Ces deux organismes partagent des valeurs communes : lutte contre la déforestation, le changement climatique, la pauvreté, et les inégalités sociales. Leurs objectifs sont de protéger la diversité tout en permettant aux travailleurs et communautés locales de se développer dans le cadre d’un modèle économique responsable et durable.

Les critères de certification ont été harmonisés pour être appliqués aux deux labels. Vous pouvez aussi bien retrouver le label Rainforest Alliance que celui d’UTZ sur vos produits.

Quels sont les engagements ?

Les certifications portent à la fois sur les entreprises agricoles, forestières et touristiques qui doivent répondre à des normes exigeant la durabilité environnementale, sociale et économique de leur activité.

 

Agriculture 

Pour être certifiées, les exploitations agricoles doivent satisfaire aux critères de la norme pour l’agriculture durable. La norme englobe les trois piliers de la durabilité – sociale, économique et environnementale.

  • Conservation de la biodiversité.
  • Amélioration des moyens de subsistance et du bien-être humain.
  • Conservation des ressources naturelles.
  • Systèmes de planification et de gestion agricole efficaces.

 

Forêts 

Rainforest Alliance est l’un des membres fondateurs du FSC, le plus important normalisateur en matière de foresterie durable au monde. Les produits portant le sceau Rainforest Alliance sont issus de forêts qui respectent ces principes :

  • Protéger les espèces menacées et les zones forestières de grande valeur pour la conservation.
  • Réserver une portion de terrain en réserve forestière.
  • Fournir aux travailleurs des salaires décents et protéger leur capacité d’organisation.
  • Suivre les directives FSC qui déterminent comment, quand et où les produits forestiers ligneux et non ligneux sont récoltés.
  • Respecter les droits des communautés locales et des peuples autochtones.

 

Tourisme

Les propriétaires d’entreprises touristiques, y compris les services d’hébergement et les voyagistes réceptifs, qui démontrent qu’ils minimisent leur empreinte environnementale et soutiennent les travailleurs, les cultures locales et les communautés environnantes peuvent être certifiés.

  • Protection des écosystèmes voisins.
  • Utilisation rationnelle des ressources naturelles.
  • Atténuation du changement climatique.
  • Avantages pour le développement social et culturel des communautés environnantes.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Rainforest Alliance

Le site internet UTZ

La norme du label

<img class=lazy src=

Slow Cosmétique

Cosmétique responsable

Slow Cosmétique est une association de droit belge à vocation internationale et sans but lucratif. Fondée en 2012, l’Association agit pour une nouvelle cosmétique sur la base de 4 piliers : cosmétique écologique, saine, intelligente, et raisonnée.

Quels sont les engagements ?

Écologique

  • Interdiction d’ingrédients issus de la pétrochimie, du plastique et de la chimie de synthèse.
  • Interdiction de packaging non-recyclage, de matières polluantes et de plastique autre que PP.
  • Les circuits courts et l’approvisionnement local sont privilégiés.

 

Saine

  • Interdiction des perturbateurs endocriniens non naturels, irritants et des sécrétions d’animaux morts.
  • Interdiction du bisphénol.
  • Interdiction des tests sur des animaux.
  • Prise en compte du bien-être au travail.

 

Intelligente

  • Formules courtes, actives par nature.
  • Les produits doivent être au maximum multi-usages.
  • Gamme courte, moins mais mieux.

 

Raisonnée

  • Prix en lien concret avec le coût de la formule et du packaging.
  • Prise en compte du Greenwashing.
  • Ethique concrétisée par des actes et des promesses réalistes et non anxiogènes.
  • Dimension familiale des entreprises, taille humaine.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Slow Cosmétique

La charte du label

<img class=lazy src=

SPP (Symbole des Producteurs Paysans)

Alimentation responsableCommerce équitable

SPP (Symbole des Producteurs Paysans) est un réseau intercontinental d’organisations de petits producteurs créé en 2006. En 2015, SPP France voit le jour, à l’initiative de plusieurs acteurs, Ethiquable, AVSF, ARDEAR- Ferme du Monde et Biocoop, afin d’être le relais national du label.

Le SPP ne certifie que des coopératives de petits producteurs.

Quels sont les engagements ?

Critères génériques

  • Les coopératives SPP opèrent sur des bases de démocratie, transparence et respect de l’environnement.
  • Les coûts de production doivent être couverts par les prix d’achat.
  • Les producteurs doivent être reconnus pour leur travail et ainsi permettre à leurs familles de vivre avec dignité.
  • Les économies locales doivent être mises en avant, et des efforts sont réalisés pour générer de la valeur ajoutée aux producteurs et leurs communautés.

 

Critères environnementaux

  • Conservation de la biodiversité.
  • Gestion responsable des forêts.
  • Conservation des sols et lutte contre l’érosion.
  • Gestion responsable de l’eau et protection des nappes phréatiques.
  • Capture du CO2.
  • Interdiction des OGM, une liste élargie de produits interdit doit être respectée.

 

Critères sociaux

  • Sécurité alimentaire.
  • Alimentation saine et riche en nutriments.
  • Conditions sanitaires et d’hygiène décentes.
  • Logements décents.
  • Accès à l’éducation.
  • Respect des lois du travail et des conventions de l’OIT.
  • Respect de la Convention relative aux Droits de l’Enfant de l’ONU.

 

Critères de progrès continu

  • Conversion biologique.
  • Intégration des femmes et des minorités.
  • Engagement dans la sauvegarde de l’environnement.
  • Formation.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet SPP France

Le site internet SPP Global

Les critères d’évaluation du label

La déclaration des principes et valeurs

Les conventions fondamentales de l’OIT

<img class=lazy src=

TCO Certified

Informatique et électronique

TCO Certified est un label environnemental qui s’applique aux secteurs de l’informatique et du multimédia. Il s’intéresse aux aspects liés à la fabrication des produits, leur durée de vie et de manière générale à l’impact environnemental avant et après usage. Pour continuer à stimuler l’industrie, une nouvelle génération des critères de certification est publiée tous les trois ans. Cela permet également de relever les défis les plus urgents en matière de durabilité.

Les produits concernés sont multiples : ordinateurs et écrans d’ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles, casques audio, vidéo-projecteurs, équipements de stockage et de réseau, serveurs.

Quels sont les engagements ?

Fabrication socialement responsable

  • Code de conduite : vérification indépendante de la conformité et des mesures correctives.
  • Approvisionnement responsable en minéraux, y compris les minéraux de conflit et le cobalt.
  • Réduction de l’exposition des travailleurs aux produits chimiques dangereux utilisés dans la fabrication.
  • Système de gestion de la lutte contre la corruption, vérifié de manière indépendante.
  • Intensification du suivi des progrès et des mesures correctives dans les usines à haut risque.
  • Les critères couvrent le droit du travail, les conventions fondamentales de l’OIT et la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant.

 

Fabrication responsable sur le plan environnemental

  • Réduction de l’impact de la fabrication : système de gestion, consommation d’énergie, etc.

 

Santé et sécurité des utilisateurs

  • Sécurité électrique, niveaux de bruit, de champs électriques et magnétiques limités.

 

Performances des produits

  • Conception ergonomique, qualité de l’image, possibilité de réglage.
  • Efficacité énergétique des produits : Energy Star ou équivalent.

 

Prolongation de la durée de vie des produits

  • Durabilité des produits : résistance aux chutes et aux températures.
  • Durée de vie et remplaçabilité des piles.
  • Disponibilité des pièces de rechange et des manuels d’entretien.
  • Suppression sécurisée des données.
  • Connecteurs standardisés.

 

Réduction des substances dangereuses

  • Réduction ou élimination des substances dangereuses, y compris les métaux lourds (au-delà de la directive RoHS).
  • Seuls les retardateurs de flamme et les plastifiants dont la sécurité a été vérifiée de manière indépendante sont acceptés.

 

Récupération des matériaux

  • Options de reprise des produits mis au rebut.
  • Tous les emballages doivent être recyclables.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet TCO Certified

Les conventions fondamentales de l’OIT

<img class=lazy src=

Textile Exchange

Mode responsable

L’association Textile Exchange, initialement Organic Exchange, a été créée en 2002 afin de promouvoir les meilleurs pratiques en termes de production, choix des matériaux, process, traçabilité et de la fin de vie des produits afin de générer des bénéfices environnementaux et sociaux.

Quels sont les engagements ?

2 certifications sont proposées par l’association :

  • « OE100 » garantit que le produit contient 95% et plus de coton biologique.

 

  • « OE Blended » garantit de 5% à 95% de fibres biologiques dans le produit.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet Textile Exchange

Les normes du label

<img class=lazy src=

The Vegan Society

Alimentation responsableCosmétique responsableMode responsable

The Vegan Society est une marque déposée en 1944. Elle constitue la référence internationale pour les produits vegan. Elle fournit la garantie que les produits ne contiennent aucuns ingrédients ou sous produits animal, et qu’aucuns tests sur les animaux n’ont été effectués.

Quels sont les engagements ?

Ingrédients

La fabrication et/ou le développement du produit, et le cas échéant de ses ingrédients, ne doit pas impliquer ou avoir impliqué l’utilisation d’un produit, d’un sous-produit ou d’un dérivé d’origine animale.

 

Expérimentation animale

Le développement et/ou la fabrication du produit, et le cas échéant de ses ingrédients, ne doit pas impliquer ou avoir impliqué des tests de quelque nature que ce soit sur des animaux, effectués à l’initiative de l’entreprise ou en son nom, ou par des parties sur lesquelles l’entreprise exerce un contrôle effectif.

 

Organismes génétiquement modifiés

Le développement et/ou la production d’OGM ne doit pas avoir impliqué de gènes animaux ou de substances dérivées d’animaux. Les produits proposés à l’enregistrement qui contiennent ou peuvent contenir des OGM doivent être étiquetés comme tels.

 

Normes de cuisine et d’hygiène

Les plats qui doivent être étiquetés comme étant végétaliens doivent être préparés séparément des plats non-végétaliens. Au minimum, les surfaces et les ustensiles doivent être soigneusement lavés avant d’être utilisés pour la cuisine végétalienne. Utiliser un jeu d’ustensiles séparé à cet effet est vivement recommandé en raison du risque de contamination.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet The Vegan Society

La norme du label

<img class=lazy src=

UTZ

Alimentation responsableCommerce équitableTourisme responsable

L’association UTZ et l’ONG Rainforest Alliance et ont fusionné au début de l’année 2018 afin de mutualiser leurs efforts. Ces deux organismes partagent des valeurs communes : lutte contre la déforestation, le changement climatique, la pauvreté, et les inégalités sociales. Leurs objectifs sont de protéger la diversité tout en permettant aux travailleurs et communautés locales de se développer dans le cadre d’un modèle économique responsable et durable.

Les critères de certification ont été harmonisés pour être appliqués aux deux labels. Vous pouvez aussi bien retrouver le label UTZ que celui de Rainforest Alliance sur vos produits.

Quels sont les engagements ?

Les certifications portent à la fois sur les entreprises agricoles, forestières et touristiques qui doivent répondre à des normes exigeant la durabilité environnementale, sociale et économique de leur activité.

 

Agriculture 

Pour être certifiées, les exploitations agricoles doivent satisfaire aux critères de la norme pour l’agriculture durable. La norme englobe les trois piliers de la durabilité – sociale, économique et environnementale.

  • Conservation de la biodiversité.
  • Amélioration des moyens de subsistance et du bien-être humain.
  • Conservation des ressources naturelles.
  • Systèmes de planification et de gestion agricole efficaces.

 

Forêts 

Rainforest Alliance est l’un des membres fondateurs du FSC, le plus important normalisateur en matière de foresterie durable au monde. Les produits portant le sceau Rainforest Alliance sont issus de forêts qui respectent ces principes :

  • Protéger les espèces menacées et les zones forestières de grande valeur pour la conservation.
  • Réserver une portion de terrain en réserve forestière.
  • Fournir aux travailleurs des salaires décents et protéger leur capacité d’organisation.
  • Suivre les directives FSC qui déterminent comment, quand et où les produits forestiers ligneux et non ligneux sont récoltés.
  • Respecter les droits des communautés locales et des peuples autochtones.

 

Tourisme

Les propriétaires d’entreprises touristiques, y compris les services d’hébergement et les voyagistes réceptifs, qui démontrent qu’ils minimisent leur empreinte environnementale et soutiennent les travailleurs, les cultures locales et les communautés environnantes peuvent être certifiés.

  • Protection des écosystèmes voisins.
  • Utilisation rationnelle des ressources naturelles.
  • Atténuation du changement climatique.
  • Avantages pour le développement social et culturel des communautés environnantes.
Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet UTZ

Le site internet Rainforest Alliance

La norme du label

<img class=lazy src=

WFTO (World Fair Trade Organization)

Alimentation responsableCommerce équitableCosmétique responsableMode responsable

Le WFTO est une association internationale créée en 1989 qui oeuvre en faveur du commerce équitable. Le label WFTO évalue les pratiques des entreprises tout au long de la chaîne d’approvisionnement ainsi que l’impact positif créé auprès des communautés locales.

Quels sont les engagements ?

Principe 1
Création d’opportunités pour les producteurs économiquement désavantagés.

Principe 2
Transparence et redevabilité.

Principe 3
Pratiques de commerce équitable.

Principe 4
Rémunération équitable.

Principe 5
Engagement à n’utiliser ni le travail forcé, ni le travail des enfants.

Principe 6
Engagement en faveur de la non-discrimination de l’égalité femmes-hommes, de l’autonomisation des femmes de la liberté d’association.

Principe 7
Engagement à garantir de bonnes conditions de travail.

Principe 8
Accompagner le renforcement des capacités.

Principe 9
Promotion du Commerce Équitable.

Principe 10
Respect de l’environnement.

Pour aller plus loin !

Pour en apprendre plus sur le sujet, vous pouvez consulter :

Le site internet du WFTO

Les 10 principes du commerce équitable

La charte internationale du commerce équitable

Filtrer les Labels